La fulgurante épopée des Karmapas
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Les Enfants de l'éveil
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Francesca-Yvonne CAROUTCH
Septembre 2000
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Préfaces de Jacques Lacarrière et du Khempo Tsultrim
Gyamtso
55 illustrations couleur et noir et blanc
316 pages 135 FF
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Agé de 14 ans, le XVIIème Karmapa s'est évadé
du Tibet occupé, à l'aube de l'an 2000, pour rejoindre le
Dalaï Lama qui l'avait reconnu en 1992. En fuyant son monastère
de Tsourpou, au Nord de Lhassa, il a pris de gros risques, et stupéfié
le monde entier. Réincarnation d'un Sage né en 1110, c'est
le chef spirituel d'une lignée tibétaine dont un des ancêtres
est Milarepa. Francesca Yvonne Caroutch, qui connut le XVIème Karmapa
en 1975, se trouvait en décembre 1981 dans son monastère
du Sikkim, siège himalayen de sa lignée en exil. Elle y assista
aux grandioses cérémonies de crémation du XVIème
Karmapa qui avait largement répandu le Bouddhisme tantrique tibétain
à travers le monde, après l'invasion chinoise.
Auteur de nombreuses études sur la Voie du Diarnant-Foudre,
F. Y. Caroutch voyagea souvent en Inde du Nord, au Népal, au Sikkim
et, dès 1984, au Tibet. En 1981, elle fut choisie pour compléter
le domaine bouddhique, lors de la réédition du Dictionnaire
des Symboles ( Éditions Robert Laffont ). Elle a publié,
entre autres, des ouvrages sur Giordano Bruno, Richard Wagner, Gustav Meyrink,
Ungaretti, ainsi que trois essais sur le symbole de la Licome et son origine
orientale.
La première partie de cet ouvrage, Renaissanoe tibétaine,
est la réédition d'un livre de F. Y. Caroutch publié
en 1982, sur les Karmapas, jusqu'au XVIème. La seconde partie est
consacrée au XVIIème Karmapa, né sous une tente de
nomades au Tibet oriental, en 1985. Le charisme, la profondeur, la maturité
tant spirituelle que physique, ainsi que la beauté de cette émanation
du Bouddha primordial Vajradhara -reflet de la luminosité de son
corps subtil- impressionnent vivement tous ceux qui l'approchent.
Une vidéo sur S.S. le XVIIème Karmapa est disponible
en français:
Le Lion commence a rugir
(adaptation Hermès Garanger)
Une page de commentaires sur La
fugurante épopée des Karmapas est ici
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HOMMAGE A JACQUES LACARRIERE, PAR JEAN MALAURIE
Apollon, un des dieux les plus mystérieux de la mythologie
grecque, le plus beau, le plus jeune, est le dieu du Nord. Il est, dans
le tréfonds de la pensée grecque, une nostalgie de terre
virginale, uniformément blanche, couleur symbolique de pureté
et de paix. C’est le pays des Hyperboréens. L’espace boréal
est pour les Grecs le bonheur. En souvenir du voyage accompli en son enfance
dans l’Hyperborée, emporté par les cygnes, oiseaux du Nord
qui ne chantent que pour mourir, Apollon, fils de Zeus et de Léto,
né à Délos, est le dieu de la chasse ; c’est le dieu
du loup, un dieu archer, mais aussi un dieu musicien. Il est surtout Alexikakos,
le dieu qui écarte le mal. Solaire, il s’oppose aux forces chtoniennes.
Il a une inflexible volonté de clairvoyance et de mesure. C’est
aussi un dieu purificateur. Il apaise et rassemble, il est l’esprit même
des lois qui fondent l’alliance première.
Que le dieu du Nord reçoive dans la Thulé mythique
avec les Hyperboréens, éternels bienheureux, ce fils de la
Grèce antique et moderne, cette Grèce éternelle qui
a inspiré toute la civilisation occidentale.
Jean Malaurie, le 24 octobre 2005.
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Francesca-Yvonne Caroutch a également publié aux
Éditions Dervy:
- Le mystère de la licorne, à la recherche du
sens perdu, en 1998.
Le sommaire de cet ouvrage est ici
Disponible en librairie ou auprès des Éditions
Dervy
204 Bd. Raspail - 75014 - Paris
Editions Pygmalion
70 Avenue de Breteuil 75007
Paris
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366 pages, Nombreuses illustrations.
19,90 Euros.
Diffusion Flammarion/Ud-Union-
Distribution, pour la France et l'étranger.
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LA LICORNE
Symboles, mythes et réalités
Qui ne connaît la légende de la farouche licorne
ne pouvant être apprivoisée que par une jeune fille pure ?
On la considère généralement comme un mythe médiéval.
En fait, sa figure apparaît déjà dans de très
anciens récits pré-bouddhiques. Son mystère se confond
avec celui de nos origines. Les unicornes ont réellement existé,
depuis l’aube de l’humanité. Les chamans, particulièrement
dans les Himalayas et en Ethiopie, n’ont-ils pas su les fabriquer à
partir d’une antilope ou d’un bouquetin ?
Au-delà de l’anecdote, la licorne est le
symbole de la lumière et de l’amour universel, de l’esprit d’éveil
et de l’identité des contraires. Souvent, elle est androgyne et
neutralise les poisons. On la retrouve dans d’innombrables cosmogonies
et textes sacrés.
Cet ouvrage, très documenté, nous plonge
dans un fabuleux univers féerique. La provenance orientale de cet
animal est singulièrement archaïque. Ses apparition sont légion
dans les domaines alchimique, théologique et astrologique, dans
l’héraldique, les tarots et les conte de fée, etc. Naturellement,
une place de choix est réservée aux tapisseries de La
Dame à la Licorne du Musée du Moyen Age et des Thermes
de Cluny et à leur inspirateur présumé.
En fin de volume, l’auteur présente une anthologie
des plus beaux écrits inspirés par la licorne, depuis les
Vedas de l’Inde jusqu’à nos jours, en passant par les relations
de voyageurs et les Bestiaires du Moyen Age.
Francesca Y.Caroutch est essayiste, romancière et
poète. A la suite de La licorne alchimique (1981), elle a
publié quatre ouvrages sur cet animal sacré et quelques autres
sur le bouddhisme tibétain. Le Livre de la Licorne, album
paru en 1989 aux éditions Pardès, reçut le prix du
Pélican d’or.
Ayant accumulé depuis plus de vingt cinq ans une documentation
considérable sur la licorne, par thématiques, en marge d’une
collection de diapositives, Francesca.Y. Caroutch est l’auteur de maintes
études parues dans des revues, d'émissions, de diaporamas
et de vidéos sur le sujet.
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LA LICORNE ALCHIMIQUE
(Ed. philosophiques, 1981.)
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LE LIVRE DE LA LICORNE
(Ed. Pardès, 1989. Prix du Pélican
d’or 1990. 243 pages. Album, nombreuses reproductions couleur.)
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MIROIR DE LA LICORNE
Iconographie inédite. 370 pages
d’images et leurs légendes. (L’orbe, micro-édition, 1992)
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Une page sur le baptême de la Licorne
est ici
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LE MYSTERE DE LA LICORNE, à la
recherche du sens perdu
(Ed. Dervy, 1998, 534 pages, 365
illustrations en noir et blanc, cahier couleur.)
Le sommaire de cet ouvrage est ici
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LA LICORNE (Ed. Pygmalion, 2002. 366 pages.
Nombreuses illustrations.)
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LE MIROIR DE LA LICORNE. Vidéo
(1990, Outlook)
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