LA LICORNE
Symboles, mythes et réalités
Qui ne connaît la légende de la farouche licorne
ne pouvant être apprivoisée que par une jeune fille pure ?
On la considère généralement comme un mythe médiéval.
En fait, sa figure apparaît déjà dans de très
anciens récits pré-bouddhiques. Son mystère se confond
avec celui de nos origines. Les unicornes ont réellement existé,
depuis l’aube de l’humanité. Les chamans, particulièrement
dans les Himalayas et en Ethiopie, n’ont-ils pas su les fabriquer à
partir d’une antilope ou d’un bouquetin ?
Au-delà de l’anecdote, la licorne est le
symbole de la lumière et de l’amour universel, de l’esprit d’éveil
et de l’identité des contraires. Souvent, elle est androgyne et
neutralise les poisons. On la retrouve dans d’innombrables cosmogonies
et textes sacrés.
Cet ouvrage, très documenté, nous plonge
dans un fabuleux univers féerique. La provenance orientale de cet
animal est singulièrement archaïque. Ses apparition sont légion
dans les domaines alchimique, théologique et astrologique, dans
l’héraldique, les tarots et les conte de fée, etc. Naturellement,
une place de choix est réservée aux tapisseries de La
Dame à la Licorne du Musée du Moyen Age et des Thermes
de Cluny et à leur inspirateur présumé.
En fin de volume, l’auteur présente une anthologie
des plus beaux écrits inspirés par la licorne, depuis les
Vedas de l’Inde jusqu’à nos jours, en passant par les relations
de voyageurs et les Bestiaires du Moyen Age.
Francesca Y.Caroutch est essayiste, romancière et
poète. A la suite de La licorne alchimique (1981), elle a
publié quatre ouvrages sur cet animal sacré et quelques autres
sur le bouddhisme tibétain. Le Livre de la Licorne, album
paru en 1989 aux éditions Pardès, reçut le prix du
Pélican d’or.
Ayant accumulé depuis plus de vingt cinq ans une documentation
considérable sur la licorne, par thématiques, en marge d’une
collection de diapositives, Francesca.Y. Caroutch est l’auteur de maintes
études parues dans des revues, d'émissions, de diaporamas
et de vidéos sur le sujet.
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LA LICORNE ALCHIMIQUE
(Ed. philosophiques, 1981.)
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LE LIVRE DE LA LICORNE
(Ed. Pardès, 1989. Prix du Pélican
d’or 1990. 243 pages. Album, nombreuses reproductions couleur.)
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MIROIR DE LA LICORNE
Iconographie inédite. 370 pages
d’images et leurs légendes. (L’orbe, micro-édition, 1992)
.
Une page sur le baptême de la Licorne
est ici
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*LE MYSTERE
DE LA LICORNE, à la recherche du sens perdu
(Ed. Dervy, 1998, 534 pages, 365
illustrations en noir et blanc, cahier couleur.)
Le sommaire de cet ouvrage est ici
*
LA LICORNE (Ed. Pygmalion, 2002. 366 pages.
Nombreuses illustrations.)
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VIDEOS
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Le jardin de la licorne, 1985 (L’Orbe)
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Miroir de la licorne, 1990 (Outlook)
Musique originale d’Alain Kremski
LA LICORNE, SYMBOLES, MYTHES
ET REALITES par Francesca Y. Caroutch Éditions Pygmalion,
Paris, 2002.
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La relation entre la Licorne,
l’Alchimie et la Voarchadumia est bien mise en lumière dans le livre
La Licorne, symboles, mythes
et réalités de l’écrivaine
française Francesca Y. Caroutch. Paris, Pygmalion, 2002.
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Documents silencieux
par Ivan Drenikoff Andhi. Sofia. 2004. (Ceci est la traduction, par son
auteur, de la fin de l’ouvrage, illustré, complétant le chapitre
de La Licorne.)
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Né à Sofia en 1935,
Ivan Drenikoff Andhi fut directeur de la Bibliothèque Nationale
du Vénézuela, à Caracas. Expert en livres rares et
en arts de l’Himalaya et de l’Inde, il publia de nombreux essais en anglais,
bulgare, français, anglais (Alchimie, yoga, symboles, etc.) Ce professeur
de yoga est l’actuel détenteur de la bague de la Voarchardumia,
société secrète d’alchimistes interdite à Venise,
en 1488. Ce talisman du V° siècle transita à Antioche
et à Gaza, en Palestine, puis à Alexandrie et à Byzance
avant d’appartenir à la famille royale de Bulgarie, au X° siècle,
avec une tradition orale bouddhique - dont le son Aum, profond, tel que
le prononçait le Bouddha historique. A cette époque, le tsar
Siméon Ier de Bulgarie rédigea ses Courants d’or.
C’est Énée de Gaza, philosophe et alchimiste néoplatonicien,
puis chrétien du V° siècle, auteur de Théophrastre,
de l'immortalité de l'âme et de la résurrection des
corps, qui avait créé l’occulte Voarchadumia, connue
aux Balkans sous le nom de "La plus haute parole".
.
L’écrivain feu Kyril Drenec
de Velboudj, frère d’Andhi, fut le conseiller de Siméon II,
roi de Bulgarie exilé à Madrid. Ce dernier roi (tzar)
de Bulgarie avait régné de 1943 à 1946. Grâce
à son Institut d’études balkaniques, à Bruxelles,
l’historien Kyril Drenec de Velboudj fit beaucoup progresser la recherche
sur la Licorne, le yoga tantrique et l’alchimie. A la manière de
Litvinenko, il fut empoisonné en 1983, à l’âge de 53
ans par un poison lent - sans doute le polonium 210, déjà
connu mais utilisé en politique à partir des années
80. Le précédent roi de Bulgarie, Boris III , fut ainsi éliminé,
encore jeune, sur ordre d’Hitler ou de Staline. Ces victimes de crimes
crapuleux font penser au prince ottoman Djem que Kyril affectionnait, à
cause de son lien puissant avec la Licorne. Âgé
de trente-cinq ans, ce prince Djem (ou Zizim, qui signifie Amour)
aurait été tué par un poison lent inoculé par
le barbier du pape Alexandre Borgia, qui venait de le vendre au roi de
France. Le prince s’éteignit à Capoue, au désespoir
de Lucrèce Borgia et de Charles VIII, qui ne put monnayer à
son tour cet otage près de son frère usurpateur, le sultan
Bayezid. En 1962, Jean-Paul II avait uni au Vatican Kyril à
une française. Il finit par s’éloigner. Ses archives furent
vendues et dispersées aux États-Unis. |