Commentaires et illustrations concernant les travaux sur la Licorne:
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Editions Pygmalion 
70 Avenue de Breteuil 75007 Paris
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366 pages, Nombreuses illustrations. 19,90 Euros. 
Diffusion Flammarion/Ud-Union- Distribution, pour la France et l'étranger.
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LA LICORNE
Symboles, mythes et réalités
 

   Qui ne connaît la légende de la farouche licorne ne pouvant être apprivoisée que par une jeune fille pure ? On la considère généralement comme un mythe médiéval. En fait, sa figure apparaît déjà dans de très anciens récits pré-bouddhiques. Son mystère se confond avec celui de nos origines. Les unicornes ont réellement existé, depuis l’aube de l’humanité. Les chamans, particulièrement dans les Himalayas et en Ethiopie, n’ont-ils pas su les fabriquer à partir d’une antilope ou d’un bouquetin ? 
 
    Au-delà de l’anecdote, la licorne est le symbole de la lumière et de l’amour universel, de l’esprit d’éveil et de l’identité des contraires. Souvent, elle est androgyne et neutralise les poisons. On la retrouve dans d’innombrables cosmogonies  et textes sacrés. 

   Cet ouvrage, très documenté, nous plonge dans un fabuleux univers féerique. La provenance orientale de cet animal est singulièrement archaïque. Ses apparition sont légion dans les domaines alchimique, théologique et astrologique, dans  l’héraldique, les tarots et les conte de fée, etc. Naturellement, une place de choix est réservée aux tapisseries de La Dame à la Licorne du Musée du Moyen Age et des Thermes de Cluny et à leur inspirateur présumé. 

   En fin de volume, l’auteur présente une anthologie des plus beaux écrits inspirés par la licorne, depuis les Vedas de l’Inde jusqu’à nos jours, en passant par les relations de voyageurs et les Bestiaires du Moyen Age. 

   Francesca Y.Caroutch est essayiste, romancière et poète. A la suite de La licorne alchimique (1981), elle a publié quatre ouvrages sur cet animal sacré et quelques autres sur le bouddhisme tibétain. Le Livre de la Licorne, album paru en 1989 aux éditions Pardès, reçut le prix du Pélican d’or. 

  Ayant accumulé depuis plus de vingt cinq ans une documentation considérable sur la licorne, par thématiques, en marge d’une collection de diapositives, Francesca.Y. Caroutch est l’auteur de maintes études parues dans des revues, d'émissions, de diaporamas et de vidéos sur le sujet. 

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LA LICORNE ALCHIMIQUE 
(Ed. philosophiques, 1981.)
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 LE LIVRE DE LA LICORNE 
(Ed. Pardès, 1989. Prix du Pélican d’or 1990. 243 pages. Album, nombreuses reproductions couleur.)
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MIROIR DE LA LICORNE
Iconographie inédite. 370 pages d’images et leurs légendes. (L’orbe, micro-édition, 1992)
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Une page sur le baptême de la Licorne est  ici
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*LE MYSTERE DE LA LICORNE, à la recherche du sens perdu 
(Ed. Dervy, 1998, 534 pages,  365 illustrations en noir et blanc, cahier couleur.)
Le sommaire de cet ouvrage est  ici
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LA LICORNE (Ed. Pygmalion, 2002. 366 pages. Nombreuses  illustrations.)
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VIDEOS
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Le jardin de la licorne, 1985 (L’Orbe)
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Miroir de la licorne, 1990  (Outlook)
Musique originale d’Alain Kremski 

LA LICORNE, SYMBOLES, MYTHES ET REALITES par Francesca Y. Caroutch  Éditions Pygmalion, Paris, 2002.
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   La relation entre la Licorne, l’Alchimie et la Voarchadumia est bien mise en lumière dans le livre La Licorne, symboles, mythes et réalités de l’écrivaine française Francesca Y. Caroutch. Paris, Pygmalion, 2002.     
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  Documents silencieux par Ivan Drenikoff Andhi. Sofia. 2004. (Ceci est la traduction, par son auteur, de la fin de l’ouvrage, illustré, complétant le chapitre de La Licorne.)  
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   Né à Sofia en 1935, Ivan Drenikoff Andhi fut directeur de la Bibliothèque Nationale du Vénézuela, à Caracas. Expert en livres rares et en arts de l’Himalaya et de l’Inde, il publia de nombreux essais en anglais, bulgare, français, anglais (Alchimie, yoga, symboles, etc.) Ce professeur de yoga est l’actuel détenteur de la bague de la Voarchardumia, société secrète d’alchimistes interdite à Venise, en 1488. Ce talisman  du V° siècle transita à Antioche et à Gaza, en Palestine, puis à Alexandrie et à Byzance avant d’appartenir à la famille royale de Bulgarie, au X° siècle, avec une tradition orale bouddhique - dont le son Aum, profond, tel que le prononçait le Bouddha historique. A cette époque, le tsar Siméon Ier  de Bulgarie rédigea ses Courants d’or. C’est Énée de Gaza, philosophe et alchimiste néoplatonicien, puis chrétien  du V° siècle, auteur de Théophrastre, de l'immortalité de l'âme et de la résurrection des corps, qui avait créé l’occulte Voarchadumia, connue aux Balkans sous le nom de "La plus haute parole".
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   L’écrivain feu Kyril Drenec de Velboudj, frère d’Andhi, fut le conseiller de Siméon II, roi de Bulgarie exilé à Madrid. Ce dernier roi (tzar) de Bulgarie avait régné de 1943  à 1946. Grâce à son Institut d’études balkaniques, à Bruxelles, l’historien Kyril Drenec de Velboudj fit beaucoup progresser la recherche sur la Licorne, le yoga tantrique et l’alchimie. A la manière de Litvinenko, il fut empoisonné en 1983, à l’âge de 53 ans par un poison lent - sans doute le polonium 210, déjà connu mais utilisé en politique à partir des années 80. Le précédent roi de Bulgarie, Boris III , fut ainsi éliminé, encore jeune, sur ordre d’Hitler ou de Staline. Ces victimes de crimes crapuleux font penser au prince ottoman Djem que Kyril affectionnait, à cause de son lien puissant avec  la Licorne.  Âgé de trente-cinq ans, ce prince Djem (ou Zizim, qui signifie Amour) aurait été tué par un poison lent inoculé par le barbier du pape Alexandre Borgia, qui venait de le vendre au roi de France. Le prince s’éteignit à Capoue, au désespoir de Lucrèce Borgia et de Charles VIII, qui ne put monnayer à son tour cet otage près de son frère usurpateur, le sultan Bayezid.  En 1962, Jean-Paul II avait uni au Vatican Kyril à une française. Il finit par s’éloigner. Ses archives furent vendues et dispersées aux États-Unis.